Jésus:Je ne puis rentrer dans mon pays natal; ils vont me crucifier une seconde fois! Judas m'avait trahi jadis; aujourd'hui, c'est toute la chretienté de la Synagogue de Satan et leurs Papes sionistes qui m'ont trahi! Seuls les Musulmans défendent la Terre Sainte, maistrès mal!
Hier, les Juifs sionistes accusèrent l'Allemagne d'antisémitisme, et ne cesse de nous rappeler et de nous imposer comme dogme obligatoire (sous peine d'amendes ou de prison, etc.!) que les Allemands ont exterminé 6 millions de Juifs.
Aujourd'hui, ils n'ont cessé d'accuser la France d'antisémitisme toujours grandissant alors que ce sont principalent des Juifs au pouvoir et à tous les postes clefs.
S'en prendre à un Juif en raison de son comportement suspect ou criminel, c'est s'attaquer à toute la France, nous cesse de rappeler l'État français, pris en otage par ou complice des laïques, des Franc-maçons, des Juifs et des Sionistes.
La Terre Sainte des Musulmans (majoritairement) est devenue une terre terroriste d'apatheid et de nettoyage ethnique reconnue par la dictature de l'ONU. BAFS
UN JUIF N'EST PAS UN SIONISTE!
Ces Girondins qui partent s'installer en Israël
Le phénomène s’accentue en France depuis quelques années. Rencontre avec des juifs de Gironde qui ont émigré en Israël
Avec 7 000 départs vers Israël en 2014 (+ 130 % par rapport à 2013), la France est devenue le premier pays d'émigration vers l'État hébreu, dans un climat de tension et d'antisémitisme renaissant. Au sein d'une communauté juive bordelaise restreinte et sans pression, l'alya (« montée », en hébreu) semble d'une autre nature, plus bourgeoise et spirituelle.
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Anny et Gérard Allouch, à Ashkelon
Gérard revient d'une consultation à l'hôpital. « Depuis que nous sommes partis de Gaza, il y a neuf ans, j'ai subi six hospitalisations. Je n'avais rien auparavant. » En 2005, la famille Allouch a quitté « à la dernière heure du dernier jour » la bande de Gaza, où elle vivait depuis vingt et un ans. « Pour moi, Sharon était LE sioniste, souffle Gérard. Et il a fait ça… » En janvier 1983, les Allouch viennent à Gaza vivre ce qu'ils voient comme un « idéal depuis toujours ». Anny et Gérard se sont rencontrés à Bordeaux au sein de Bné-Akiva, un mouvement de jeunesse juif classé à gauche. « En France, je votais PS », dit Gérard, devenu dentiste quelques années d'études plus tard. « Ici, je vote à droite. » Le couple arrive avec ses deux enfants en 1977 dans le sud de la bande et cultive des œillets. « L'impression de boucler la boucle de l'histoire du peuple juif. » Gérard pratique en tant que dentiste pour joindre les deux bouts. « Nous n'avions pas de problème avec les Palestiniens qui travaillaient pour nous », dit-il. Deux intifadas et un exil à Ashkelon plus tard, l'aigreur domine. « Il ne faut jamais leur tourner le dos, nous sommes entourés de menaces », veut persuader l'homme de 65 ans qui croit en un seul État, « une Suisse du Moyen-Orient ». « “Bibi” leur tient tête à tous, affirme Anny. À ceux qui n'ont pas toujours en tête la sécurité d'Israël. »
Nicole et Philippe Nacache, à Ashkelon
PR NORMAN FINKELSTEIN
UNIS CONTRE LE SIONISME
Les travaux de cette grande tour dans le sud d'Ashkelon se terminent, et, au septième étage, de l'appartement des Nacache, la vue sur la Méditerranée est impressionnante. À l'arrière : la « chambre sécurisée », incontournable dans toutes les nouvelles constructions. La ville de 110 000 habitants se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord de la bande de Gaza. « Nous sommes arrivés en août dernier, la veille de la fin de la guerre », dit Philippe Nacache, tout sourire et kippa sur la tête. « On a vécu deux alertes seulement. C'était ça ou Arcachon ! » Les deux jeunes retraités se sont rencontrés à Belleville en 1977, lors d'une fête de Pourim. Elle est une Parisienne pur sucre, lui est né à Constantine. Ses parents sont partis en 1961 pour Ashdot, à quelques kilomètres d'ici, mais sont repartis au bout de deux mois. « L'alya n'était pas aidée comme maintenant. » Ils s'installent à Bordeaux en 1979. Une carrière d'assistante, une d'officier de police judiciaire, et le grand départ cet été. « J'ai deux amours, la France et Israël », joséphinebakerise-t-il. « Je ne dénigrerai jamais le pays qui m'a donné une enfance, des études et une carrière heureuses. » En pratiquants « classiques » (fêtes, shabbat…), les époux Nacache assument la dimension religieuse, mais avancent aussi « l'envie de vivre autre chose », insiste Nicole. « À Ashkelon, les logements sont deux fois moins chers qu'à Netanya, et on n'avait pas envie de retrouver trop de Français ! » Le couple vante l'accompagnement de l'État d'Israël. De l'avion gratuit au « panier d'intégration », les Nacache auront touché 10 000 euros en six mois. « Même si les chiffres sont là, chaque cas est particulier », insiste Philippe quand on évoque la recrudescence d'exils français. « Le grand rabbin de France a mille fois raison quand il dit de ne pas paniquer. Et Netanyahou fait de la politique, c'est tout. »
À quelques dizaines de kilomètres au nord de Tel-Aviv, la ville est cossue, le niveau de vie plus élevé que la moyenne du pays. « On cherchait de bonnes écoles pour les filles », dit doucement Caroline Haddad. Deux paires de jumelles de 13 et 8 ans nées en France. David et Caroline sont arrivés en juillet 2010, pour un second souffle. « On avait tout pour être heureux à Bordeaux, mais on s'installait dans une vie plan-plan, alors… » Alors, ils sont partis pour Israël. Séfarade, née au Maroc en 1970, Caroline arrive à Bordeaux à l'âge de 7 ans. Maman est coiffeuse, Papa tient un magasin de vêtements sur le cours Portal : « Une belle jeunesse où j'ai très bien vécu mon identité, dans le respect des traditions mais pas pratiquante », précise Caroline. Son passage, de 12 à 17 ans, au sein du mouvement Bné-Akiva révèle quelque chose en elle. « Je me suis toujours sentie française, tout en sachant que la fibre de notre spiritualité est ici. La persécution des juifs ne date pas d'hier, Israël est aussi un refuge. » Celle qui deviendra directrice de l'école juive privée de la ville rencontre au lycée David, son futur mari. « Quand nous sommes retournés en Israël en 2009, après dix ans sans y être revenus, on a été bluffés : le pays était plus moderne, le dynamisme était partout. L'envie était là. » Intarissable sur l'apprentissage de l'hébreu, qui lui a permis de croiser des gens venus du monde entier, Caroline enseigne le français et rentre à Bordeaux tous les ans. David travaille dans les produits connectés. « Nous sommes très heureux », dit-elle, reconnaissant qu'elle vit ici dans une bulle. « J'ai toujours l'espoir d'une solution à deux États », dit « l'irréductible pacifiste ». Beaucoup d'Israéliens lui parlent de la France de manière catastrophiste, un excès qu'elle essaie de nuancer. « C'est un pays extraordinaire qui m'a tant donné. »
Oriana Cohen, à Tel-Aviv
SACRIFICES HUMAINS
Milan a 2 mois, et sa jeune mère est aux aguets. Dans le joli petit appartement du quartier Digendoff, Oriana a le congé maternité impatient et tranquille à la fois. Un mariage au printemps dernier, un enfant au creux de l'hiver : treize ans après son départ pour Israël, Oriana construit un peu plus sa vie israélienne. Une vie qui a commencé quelques jours après son bac. « Ma sœur Célia nous annonce qu'elle part en Israël, raconte-t-elle. Un de nos copains partis deux ans plus tôt nous en parlait. Je ne pouvais voir partir ma petite sœur. Il fallait se décider vite, pour la rentrée de septembre. Nos parents étaient d'accord : on avait beaucoup de famille en Israël, on y allait tous les ans en vacances. C'est un rêve millénaire. » Cet été 2002 est marqué par de nombreux attentats. Oriana part dans le cadre d'un programme de Bné-Akiva pour six mois en kibboutz et six mois à Jérusalem. La mère fera son alya un an plus tard, le père un an après. « À Bordeaux, la communauté était toute petite, ici tout le monde était comme moi », se souvient-elle. Fac de pharmacie, puis les premiers pas professionnels : Oriana passera dix ans à « Jéru ». Elle travaille aujourd'hui dans le plus grand hôpital de Tel-Aviv, « une ville jeune et dynamique », y croise Mickael, arrivé en Israël deux ans avant elle. « La France me manque pour sa beauté, pour sa nourriture, pour sa facilité de langage », rigole celle dont on moque toujours un peu l'accent ici. Aux dernières élections de mars, elle a voté travailliste. Culture familiale de gauche : « Pour mon père, la religion juive est ouverture. » Elle évoque Nadine, sa meilleure amie, arabe israélienne, avec qui elle travaille à l'hôpital, « où juifs et Arabes soignent tout le monde ». Une union sacrée qu'elle aimerait voir décliner à l'échelle de la région. « On avait tout pour être heureux à Bordeaux, mais on s'installait dans une vie plan-plan, alors… »